Merveilleux Cinnamon Rolls


Honte sur moi. J'ai fait cette recette dix fois et je l'ai jamais publiée ici, Au moins je peux vous dire qu'elle est archi-testée et que vous aurez pas de mauvaise surprise (enfin j'espère). Bref, si tu veux mériter ton permis d'instagram, file faire une fournée de rolls, acheter un bouquet de pivoines, te servir une tasse de kusmi tea et prends moi tout a en photo.


Pour une douzaine de Cinnamons Rolls:

- 350g de farine
- 15g de levure de boulanger fraiche
-120ml de lait
- 50g de sucre
- 1 oeuf
- 60g de beurre froid
- 1/2 cuillère à café de sel

+ Pour la garniture à la cannelle:
- 50g de beurre fondu
- 30g de sucre roux
- 2 cuillères à soupe de cannelle

Si tu veux faire un glaçage (que je n'ai pas fait) il te faudra en plus, un blanc d'oeuf, du sucre glace et un peu de jus de citron.

On commence par préparer la pâte à brioche. Si ton lait sort du frigo réchauffe-le quelques secondes au micro-ondes. Attention, comme d'habitude avec la levure fraîche, il ne faut pas la tuer: le lait ne doit pas être chaud (+ de 37°). On émiette la levure dans le lait, et on laisse quelques minutes. 

Dans le bol du robot muni du crochet (ou dans le saladier muni de tes mains) on verse, dans l'ordre, le lait avec la levure diluée, la farine, le sucre, le sel, l'oeuf et on commence à mélanger. 

Avant d'arriver à un mélange homogène mais quand il commence à"sécher" un peu, on ajoute le beurre froid en morceaux et on mélange à nouveau.


Quand le beurre est bien intégré et la pâte lisse et presque plus collante c'est bon! On filme au contact et on laisse pousser dans un endroit chaud (près d'un radiateur par exemple) pour au moins 2h. 

Une dizaine de minutes avant la fin de la première "pousse", on s'occupe de la garniture. C'est simple, suffit de mélanger tous les ingrédients (beurre, sucre, cannelle).


Remets le mélange au frigo le temps de t'occuper de ta brioche. Parce que si tu tartines ta brioche de beurre fondu CHAUD, je t'explique pas la catastrophe. Il faut laisser le temps au beurre de se re "solidifier" un peu, mais pas trop, pour pouvoir l'étaler facilement sans abîmer la brioche. 

BREF. Tu étales ta pâte à brioche en rectangle.


Tu la tartines ensuite avec le mélange à la cannelle et tu la roules dans la longueur (donc tu auras un long boudin fin, pas un boudin court et large, t'as compris ?).. 

Tu découpes enfin ce boudin en tronçon d'environ 3cm de large. Si jamais la garniture s'échappe au roulage/découpage, t'inquiètes pas. Récupère-la à la fin et re-tartine tes rolls.


Là il faut ENCORE laisser pousser, au moins 1h. 

Tu pourras alors, pour avoir un joli résultat, les dorer avec un mélange lait+oeuf entier. Et hop, au four pour 15-20min à 180°.


Si tu veux faire le glaçage, suffit de mélanger tous les ingrédients (blanc d'oeuf, sucre glace, jus de citron). Je te donne pas les proportions vu que c'est à toi de voir selon l'aspect que tu veux. Plus tu mets de sucre, plus le mélange sera blanc et dur au séchage. Et bien sûr, tu fais le glaçage sur les rolls refroidis, hein.

Bon à savoir: tu peux tout à fait congeler les rolls, et t'assurer des petits déj de blogueuse mode pendant tout l'hiver. 
 

Crumble de poireaux, noisettes et chèvre



Le crumble sucré c'est so 2010. Du coup j'ai tenté le crumble salé (qui est so 2012). Avec des poireaux histoire d'être pas glamour jusqu'au bout et aussi parce que les poireaux, à part en soupe ou en fondue je sais jamais quoi en faire. On ajoute des noisettes pour faire automnal et du chèvre parce qu'il faut bien que je respecte ma ligne éditoriale. 

Pour deux personnes:
- 3 poireaux
- 70g de farine
- 70g de poudre de noisette
- 90g de beurre
- une poignée de noisettes
- 1 crottin de chavignol
- un peu d'huile, de sel et de poivre

On commence par le poireau: on le débarrasse du "vert" en trop, et de la première épaisseur de feuilles (on dit feuille ? Je sais pas). On le découpe en petits tronçons et on le fait revenir dans un peu d'huile, sans faire colorer. Puis on rajoute de l'eau à niveau et on laisse 7 à 10 minutes à feu moyen, le temps que l'eau s'évapore.


Pour faire le crumble, c'est super simple: on mélange la farine, la poudre de noisettes et le beurre froid en morceau. Avec les doigts, on mélange le tout, sans chercher à incorporer complètement le beurre, et en "effritant" la pâte pour faire des morceaux.


Une fois le poireau cuit, on le dispose au fond d'un plat à gratin et on dispose par dessus le crottin de chavignol découpé en morceaux. 


Il ne te reste plus qu'à concasser les noisettes entières, et à les ajouter à la pâte à crumble, que tu dispose par dessus le poireau et le chèvre et hop, au four à 200° pour 15 minutes. 

Tu peux rajouter quelques minutes de cuisson en fonction grill pour un résultat plus joli. 


Voilà, c'est pas compliqué et c'est plus chouette que la soupe de poireaux, non ?

Pimp tes jus (de l'utilité d'avoir une centrifugeuse?)


Voilà. J'ai ENFIN investi dans un nom de domaine à 90 centimes afin que tu ne te compliques plus la vie à écrire "ornithorynque". Même si je te vois, à écrire ornythorinque. J'espère que les quelques modifications apportées au blog te plairont et surtout, qu'il y aura pas 10 000 bugs (mais j'y crois pas, hésitez pas à me signaler mes conneries en commentaire). Pour info, le blog est toujours accessible à l'ancienne adresse, ou directement à celle-ci www.lornitegave.fr. 

Je profite de tout ce bordel pour également inaugurer une nouvelle section, celle du matériel. On y parlera de matériel et de bouquin, d'utile et d'inutile. 

Et on commence tout de suite avec du moyen utile: la CENTRIFUGEUSE. 


Je t'avoue, je sais pas trop ce qui m'a pris d'acheter ça. Amazon te fait faire beaucoup de conneries (comme la fois où j'ai acheté un défroisseur vapeur et un ukulélé dans la même commande).

J'ai donc investi dans une centrifugeuse moulinex qui fait AUSSI presse-agrumes, la folie (que j'ai pas du tout payé le prix indiqué sur le site, je t'invite à fouiner sur les internets si t'en veux une aussi).

La première question qui te vient à l'esprit est surement: POURQUOI ? Ben parce que je voulais me faire des jus, voyons. J'avais un mini presse-fruit électrique semi-défaillant et puis les jus d'orange et de citron, ça va bien 3 minutes. Et puis j'aime pas le jus en bouteille parce que je suis relou.

Si tu bois pas de jus de fruits le matin ou si les jus andros te conviennent très bien: c'est un achat inutile. 

.... heureusement que ceci n'est pas une sponso, parce que je sens que je vends pas bien le produit, là.

Et pourtant, depuis que je l'ai, je m'en sers TOUS. LES. JOURS. 

D'abord parce que c'est marrant de réduire en purée tout ce que j'ai sous la main, et de faire des cocktails un peu WTF. Genre j'ai essayé de foutre de la betterave dans des jus et ben c'est même pas dégueulasse. 

Ensuite, ça te permet d'écouler les fruits "en trop": il me reste deux pommes non utilisées dans une recette et elles sont à moitié pourries ? NICKEL J EN FAIS UN JUS (t'as vu l'enthousiasme). 


Au final, j'essaye de m'organiser un peu: j'achète des fruits, je les découpe et je les congèle dans des petits sachets. Le soir, je sors un sachet du congel, je le mets au frigo et hop j'ai ce qu'il me faut pour mon jus du matin.

C'est un peu d'organisation, mais honnêtement, ça pimp bien mes petits-déj. En plus gros gros avantage de ce modèle: il se nettoie hyper facilement et prend relativement peu de place. 

Bref: si tu as la motivation, la place et que t'en as ras le cul des smoothies: investis. 

Brioche chocolat-noisette pour préparer ton gras-douillet de l'hiver


C'est pas la première brioche chocolat-noisette que je réalise, mais la première dont je suis pleinement satisfaite (tu dois connaître mes difficultés avec les brioches, à l'exception de celle d'Esme).

Pour la genèse de la brioche, c'est plusieurs twittas qui m'ont recommandé la lecture du magazine "vital food". Je t'avoue j'étais pas convaincue. J'avais peur que ce soit un magazine avec que des recettes healthy à base de chou kale et de foin. Rapport que "vital" maintenant c'est un magazine qui parle à 90% de running (c'était pas un journal concon style 20 ans avant ? Ça existe toujours 20 ans ? Et jeune et jolie ? C'était bien, c'était con <3).

Mais j'ai lu, par curiosité. Bon. Y'a tout un article sur les eaux detox, j'ai grincé des dents. On y parle aussi gluten, j'ai mal dans mon cœur. Mais... MAIS on leur pardonne. Parce que j'ai découpé 3 recettes dedans et c'est plutôt pas mal (j'en découpe environ zéro dans Elle par exemple). Alors oui y'a un peu de blabla healthy dedans mais c'est pas du tout intolérable et on sent que ça a plus vocation à "coller à la tendance" qu'autre chose.


Du coup, tu l'auras compris: la recette du jour vient de là. Et vu la réussite, je rachèterai clairement le magazine et je vous le conseille par la même occasion. Tout ceci, évidemment, n'est pas sponso vu que personne veut me sponso.

Je me permets de mettre la recette ici, parce que je l'ai un peu modifiée et que j'ai trouvé certaines explications un peu limitées.

Pour une brioche:
- 400g de farine T55 (oui bon, j'avais que de la T65, donc peu importe, et puis la recette prévoyait 350g mais ça m'a semblé trop juste)
- 70g de sucre roux
- 15g de levure de boulanger fraiche
- 90g de beurre froid
- 15cl de lait demi écrémé
- 2 oeufs
+ pour la garniture au chocolat!
- 120g de beurre mou
- 30g de poudre de noisette
- 30g de sucre roux
- 2 cuillères à soupe de cacao en poudre (la recette n'en mettait qu'une mais y'a jamais assez de chocolat)
- j'ai rajouté des noisettes concassées, la recette proposait du sucre en grains.

On commence par laisser la levure de boulanger émiettée se dissoudre dans le lait tiède, ou à température ambiante si tu n'as pas de thermomètre.

Dans le bol du robot (équipé du crochet ou dans un saladier, si tu n'as que tes mains) on verse la farine, le sucre et les oeufs.

Si tu utilises un robot je te conseille de mettre les ingrédients dans l'ordre suivant: lait+ levure, puis farine, puis sucre et oeufs.

On commence à pétrir puis, une fois que toute la farine est incorporée, on ajoute le beurre froid en morceaux et on pétrit jusqu'à obtenir une pâte homogène. A ce stade, la pâte n'est pas trop manipulable, elle est encore un peu collante.

On couvre le bol d'un torchon et on laisse doubler de volume. Le magazine conseillait 1h30, ça a pris 2h sur mon radiateur.


Une fois que la pâte est prête, il faut l'étaler en rectangle. Je te conseille de le faire sur un papier sulfurisé + fariné parce que la pâte n'est pas facilement manipulable.

On mélange ensuite tous les ingrédients de la garniture et on l'étale sur le rectangle. On roule dans le sens de la longueur (tu auras donc un boudin long et fin. Parce que je me suis vraiment posé la question de "cer koi la longueur cer koi la largeur" parce que je suis bête).

Tu découpes ensuite le boudin en 5 parts égales.

Là dans la recette, on nous dit de disposer les boudins dans un moule rond beurré. Sauf que je trouve pas que ça corresponde au visuel du magazine.

Du coup, moi j'ai découpé les boudins, puis je les ai découpés en deux dans le sens de la longueur. Tu as donc désormais deux boudins, qui laissent apparaître la garniture sur un côté.


Tu disposes les boudins l'un à côté de l'autre, la "tranche" garnie vers le haut, et tu leur donne la forme d'un arc de cercle.

Ça a l'air compliqué comme ça mais si tu regardes les photos, ça l'est pas.


Tu fais ça avec tes cinq boudins et tu laisses pousser encore 30min dans le moule, sous un torchon.

Ensuite, reste plus qu'à parsemer de noisettes concassées et de mettre au four 25min environ à 180°.


Et là, t'as une TRES TRES bonne brioche, avec une mie bien aérée et fine, un petit goût de chocolat et de la noisette pour faire crounch.


On va être bien cet hiver, quand on sera bien gros <3


le Baranaan (tu l'as?)


A priori, tu auras deviné qu'il s'agit d'un bar indien.

Vu ma passion du moment pour les naans et les pickles de toute sorte (si vous savez où je peux acheter des mixed pickles ou mango pickles, je prends, je me nourris que de ça), il fallait forcément que je teste. 

Le Baranaan surfe un peu sur la mode des "bars clandestins" ou des "bars cachés" mais je sais pas bien si c'est fait exprès. Et puis avouons-le: on en a ras le cul de passer pour des couillons à demander si c'est bien le bon bar parce que c'est écrit nulle part et que non, on est jamais venu parce qu'on est des ploucs.

Côté "vitrine", le restau s'appelle l'Elaichi. Mais c'est écrit en tout petit, on comprend pas trop trop le concept et puis de toute façon, t'as pas le temps de fumer ta clope devant qu'un serveur vient te demander si t'es là pour le baranaan... "oui ?" "ok". Ah. 

Le temps de finir ma clope, je comprends que le bar se situe à l'arrière du restau/coffee shop, d'ailleurs tout à fait vide à 21h. 

Pour accéder au Baranaan, tu empruntes une première porte (celle à droite du bar, si jamais t'as peur de te tromper) puis tu dois traverser un sas qui sent bon l'encens tout cheap que tu faisais brûler dans ta chambre d'ado. 

C'est tout à fait kitch, y'a des pétales de roses par terre, mais j'aime. 

Une fois sorti du sas, tu débarques ENFIN dans le bar (t'as vu endiré que j'ai fait le parcours du combattant alors qu'en vrai j'ai passé deux portes). 

Le concept apparemment c'est que t'es dans un train. En gros, des photos de paysages défilent sur les murs et t'es moyen bien assis. J'ai pas été convaincue. 


En revanche, le staff est SUPER SYMPA, ce qui n'est pas toujours le cas dans ce genre d'endroit. Il y avait pas mal de monde dès 21h un samedi, mais les serveurs se sont débrouillés pour nous trouver une première table (on était deux) puis une seconde (parce que finalement on était trois), sans qu'on ait besoin de râler, de réclamer, ou de surveiller du coin de l'oeil les tables voisines. Plutôt cool. 


A peine assises, on commande environ toute la carte de bouffe, et la moitié de la carte des cocktails. 



Niveau bouffe, j'ai pas été déçue (sauf par l'absence de pickles). 

Beaucoup de choix, tout était vraiment très bon, et avec des options végétariennes aussi bonnes que le reste. 


Mention spéciale pour les Dalafels (falafels de dal) et le naan à la truffe. 

Même satisfaction au niveau des cocktails, plutôt pas mal dans l'ensemble, avec une mention "mouif" pour le cocktail dans la noix de coco: j'ai trouvé ça super chouette, mais en vrai, il se boit en 30 secondes (ou alors c'est juste moi ?) et du coup tu te sens un peu floué(e).


Niveau ambiance, je suis un peu mitigée. C'était sympa quand on est arrivés, les serveurs étaient bien janti... 

Mais dès 23h, on sent que ça déborde: finito le service à table, va falloir aller chercher ta boisson au bar et t'armer de patience. De beaucoup de patience. 


C'est aussi l'heure où tu comprends plus ce qu'il se passe: t'as droit à un petit mix de musiques indiennes (c'est le concept tu me diras) et apparemment c'est l'heure de clubber: quelques filles se lèvent et dansent, deux trois galeux les suivent, les serveurs se mettent à jeter des pétales de roses partout: faut rentrer se coucher, j'avais pas signé pour ça.

Au final, j'y retournerai avec plaisir, peut être un peu plus tôt parce que je suis une mamie, mais j'ai bien mangé, j'ai bien bu (merci de ne pas terminer cette phrase). 

Pour les détails pratiques: les cocktails coûtent de 8.50 à 14€ si mes souvenirs sont bons. 

La note finale est "pas si pire" pour 3 personnes, beaucoup de cocktails et beaucoup de bouffe. 


Et y'a un fumoir d'une tristesse absolue au fond de la salle, mais qui est bien aéré, donc bien pratique quand il fait froid. 

Bref si tu veux aller au Baranaan, tu trouveras toutes les infos nécessaires sur leur site, en tout cas moi je te le recommande.















Fluffly Pancakes d'automne (Potiron and bonheur inside)



J'ai pas de passion particulière pour le potiron donc autant te dire que je sais pas pourquoi je me suis lancée dans cette recette.
Ah, si: je peux pas résister à l'étal de mon primeur et j'achète systématiquement des trucs inutiles juste parce que c'est si beau, de tout disposer sur mon buffet.

Mais j'ai VRAIMENT pas regretté parce que ces pancakes étaient merveilleux. Le goût du potiron est présent mais pas trop (en gros il donne un côté doux et sucré), la texture est super moelleuse comme il faut, et les épices/le potiron/le sirop d'érable, ça va parfaitement bien ensemble. 


Voilà pour la genèse du pancake.

Si tu as acheté, comme moi, une tranche de potiron ou PIRE: un potiron entier, il faut encore le cuire.
Pour ce faire, tu la coupes en gros morceaux, tu cuis à la vapeur (15-20min), t'épluches, tu découpes en plus petits morceaux, pas compliqué. Attassion: pour cette recette c'est important de cuire à la vapeur (ou au four) mais pas DANS l'eau. Sinon le potiron va se gorger d'eau et les proportions de la recettes ne seront pas bonnes.

Sinon, tu peux aussi acheter des cubes de potiron chez picard mais c'est un peu dommage vu que là, c'est de saison.

Armé(e) de tes morceaux de potirons, t'es prêt(e) pour les meilleurs pancakes de ta vie.

Pour une quinzaine de pancakes:

- 150g de farine
- 2 cuillères à soupe de sucre roux
- 1 cuillère à soupe de levure chimique
-20cl de lait environ
- 180g de potiron cuit
- 1 oeuf
- 2 cuillères à soupe d'huile végétale
- des épices si tu veux: moi j'ai fait un mélange cannelle, gingembre, muscade.

Pour la préparation c'est franchement pas compliqué. Dans un saladier tu mélanges tous les ingrédients secs: la farine, le sucre, la levure, les épices si tu en mets.


Dans un un autre saladier, tu réduits le potiron en purée (moi j'ai foutu un fou de mixer plongeant parce que #laflemme) et tu ajoutes le lait, l'oeuf et l'huile. 


Tu mélanges bien à la fourchette, puis tu verses ce mélange dans le premier saladier contenant les ingrédients secs.
Là tu continues à bien touiller avec le fouet. Si besoin tu rajoutes du lait, pour obtenir la consistance désirée (moi, j'en ai pas rajouté). 


Reste plus qu'à faire les pancakes ce qui, à mes yeux, est la chose la plus chiante de l'univers. Tu fais chauffer ta poêle avec un peu d'huile, tu disposes ton tas de pâte et quand des bulles se forment à la surface hop tu retournes.
Tu fais ça pendant environ 8h avec tes 12L de pâte, à te faire chier derrière ta poêle et c'est bon, c'est prêt!



(PS: si tu as plus de potiron à écouler, tu peux aller voir ma recette de muffin ici)

Défi Burger n°2: le Devil Burger



Si tu as bien suivi, c'est la journée où on se bouche les artères, si tu ne sais pas de quoi je parle, file voir ma recette de crispy burger.

Franchement, ce burger ne pouvait avoir d'autre nom. Il est juste monstrueux, mais dans le bon sens du terme, celui où après avoir mangé tu veux juste te rouler en boule dans ton gras et te lancer dans une sieste post prandiale qui durera probablement 4 jours.

Clairement, c'est ni healthy, ni vegan. Beaucoup de gras, de fromage et de viande. Et de l'alcool. En gros tu me sers ça sur le torse de - insère ici le nom de quelqu'un mondialement reconnu comme hot, sinon moi je vais dire Robert Hossein- et t'as enfreint tous les pêchés capitaux d'un coup, environ.

Le concept, c'est quoi ? Deux sauces: une au fromage (et à la bière) et une au whisky, deux viandes: du bitftek et du bacon, deux fromages: du cheddar et du bleu. MAIS UN SEUL BONHEUR DANS MA BOUCHE.



Pour 4 burgers:

- 4 pains à burgers
- 4 bifteck ou 4 steak hâchés (140g pièce)
- 12 tranches de lard fumé
- 80g de bleu d'auvergne ou de stilton
- Du confit d'oignon (la recette ici, utiliser 4 oignons, 4 cuillères à soupe de sucre et 4 cuillères à soupe de balsamique)

- pour la sauce cheddar:
100g de cheddar
20g de beurre
2 cuillères à soupe de farine
60ml de lait
60ml de guiness

- pour la sauce whisky
60ml de whisky
60ml de ketchup
2 cuillères à soupe de worcestershire sauce
2 cuillères à soupe de sauce soja
1 cuillère à soupe de moutarde de dijon

On commence par faire le confit d'oignon, comme expliqué ici. ça, tu peux le préparer à l'avance, ça se conserve bien.

On passe ensuite à la sauce cheddar en faisant fondre le beurre dans une casserole. Quand il commence à crépiter, on verse la farine afin de réaliser un roux. On ajoute ensuite le lait et la guiness. On finit avec le cheddar préalablement râpé. On mélange à feu moyen jusqu'à ce que la sauce soit homogène.

On finit - pour les sauces - avec la sauce whisky en ajoutant l'ensemble des ingrédients dans une casserole sur feu fort, en mélangeant au fouet et en maintenant l'ébullition jusqu'à épaississement.

Passons à la viande et hachons les bifkteck pour les aplatir ensuite et déposer au centre le fromage bleu. On forme une boule avec la viande pour emprisonner le fromage en son coeur. On passe enfin à la pôele selon la cuisson désirée.


Dernière viande en lice: le bacon, qu'on passe à la poêle, ça tu sais faire.

Pour le montage, on étale sur le premier bun de la sauce whisky, puis de la sauce cheddar. On dépose ensuite le steak au bleu, on rajoute de la sauce cheddar, du confit d'oignon, du bacon et encore du pain.


Surtout SURTOUT va pas me foutre une tranche de légume au milieu. Bisous